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jeudi 3 août 2017

Les disques (presque) oubliés 2

Dernièrement, je vous parlais du groupe : The Search Party. J'ai fais tout un laïus sur le folk chrétien et notamment du côté de la France.
Je pense toujours que cette musique est terriblement niaise mais il semble que des tentatives de modernisation ont été tentées.
Pour la grande majorité, c'est tombé dans les oubliettes et clairement pour avoir remis une oreille dessus, épargnons-nous une souffrance inutile. 
Cependant certaines me font rire et ne sont pas totalement dénouées d'intérêt (attention bien remettre les choses dans son contexte).

Berenice, groupe français originaire de Lille, ayant sorti un seul single en 1970 au titre évocateur : "Alors Dieu châtia l'homme".
La référence religieuse est plus que logique. Led texte est clairement donneur de leçon. Etaient-ils vraiment dans la sphère religieuse ou est ce qu'ils s'en servent pour alerter les gens sachant que nous sommes à cette époque dans la queue de la comète Hippies. Difficile de trancher.
Ceci étant dit, il y a quand même une certaine recherche malgré les références très marquées, ce qui donne un aspect très daté au morceau.
Je vous laisse juge
Il existe une face B qui est plutôt de bonne facture (Apprécier l'accent franglais)

Rappelons que ce groupe a disparu corps et biens à la suite de ce single. Un membre de ce groupe fait parti d'un groupe (toujours de Lille) : Anarchic system. Ce groupe est un  side project d'Olivier Toussaint et de Paul de Senneville (connu pour être le responsable de l'unique tube de Richard Clayderman, tout un programme). Voilà un petit aperçu (accrochez vos oreilles)
Un autre membre a fait parti Deep Forest (pour ceux qui s'en souviennent).


mardi 1 août 2017

Les disques (presque) oubliés

Ces quinze dernières années ont vu le développement, grâce à internet, du phénomène "diggers". en somme les passionnés de vinyles à la recherche de la perle rare.

Les premiers à avoir popularisé la chose se nomme DJ Shadow ou encore Luke Vibert, bref les artistes electro, enfin, une certaine electro.
Ici n'est pas le débat. Mes connaissances sur le sujet sont assez minces.

De nombreux artistes et de nombreux albums ont pu refaire surface. Et ce dans de nombreux styles et même certains considérés comme très kitch. Je pense ici à l'exotica et la musique de librairie (library music).
Prenant le train en marche assez tardivement , j'ai farfouillé pendant un certain nombre d'heures et lu pas mal de bouquins (édition le mot et le reste). J'ai donc découvert pas mal de choses que je relaie ici.

Commençons donc par un groupe qui avait 'a priori' pas mal de critères pour que je ne m'intéresse pas à lui et notamment celui-là : il joue du folk chrétien.
Non pas que ce soit le fait qu'il soit chrétien mais c'est l'alliance de folk et chrétien qui, dans un premier temps, me rebutais.
On va dire que c'est historique et pour en avoir parlé avec pas mal de musicien, il faut reconnaître qu'en France surtout, le mariage entre musique et parole religieuse ne fait pas bon ménage. Probablement par manque de premier degré ou alors par volonté d'une vision trop généraliste quand les américains optent plus le filtre personnel (je parle de ma croyance pour en faire un message universel).

Bref, ce groupe se nomme The Search Party et le titre de l'album : Montgomery Chapell

Peu d'éléments biographiques. Le groupe est composé de :
Joanie Goff : Voix, Guitare
Jim Carvalho : Guitare basse, Voix
Pete Apps : Guitare, Voix
Tim King : Batterie

A l'écoute, on a l'impression que ces gens là ont énormément écouté les Doors d'une part et d'autres part Jefferson Airplane et enfin on ressent des réminiscences de groupes comme United States Of America ou bien West Coast Experimental Pop Art Band, Pearls before swine.
Sans égaler ces groupes, on a affaire à un une musique de bonne facture avec présence (presque obligatoire pour l'époque) de la pédale Fuzz.
Lignes mélodiques utilisant des modes spécifiques et accordages de la guitare donnant des accents (très furtifs) orientaux.
Les paroles sont écrites par l'initiateur du projet : Reverend Nicholas Freund.
En effet c'est lui qui, partant de son Wisconsin pour rejoindre une communauté religieuse sur la côte ouest (Sacramento), fonde le groupe qui n'enregistrera qu'un seul disque.

C'est sur le titre "So many have got me down", que l'influence des Doors est la plus perceptible. Amateur de Farfisa, vous serez servis.

L'influence de l'orient est particulièrement présentes ici
Et mon morceau favori




dimanche 23 juillet 2017

Stereolab - Dots & Loops

Bible de la branchitude musicale, le site Pitchfork me rappelle que ce troisième album du très très bon groupe que fut Stereolab a 20 ans cette année.
Parfaite rencontre entre la musique électronique, la pop et divers autres styles comme l'exotica (Esquivel et autres) Krautrock (Neu! Faust) et sunshine pop (The Free Design).
L'article est plutôt bien écrit.
Je ne saurais évidemment que de vous conseiller d'ecouter ce très bon opus.
Un chef d'oeuvre pour certain (pas jusque là), leur meilleur album pour d'autres (ça se discute, Emperor Tomato, le précédent est de la même facture et Cobra phase le suivant est plus riche) mais surement un des plus abouti.
Article Stereolab

Voilà une des chanson les plus connue : Miss modular

samedi 24 juin 2017

Chanson double sens : Julie Saget

On continue sur notre lancée. Aujourd'hui, je vais parler d'une chanson trouvé "presque" au hasard lors de mes pérégrinations sur youtube.
Déniché par l'excellent ubupopland mais aussi référencé sur le blog thestrangeexperienceofmusic, il existe assez peu d'informations sur l'auteur interprète de la chanson qui nous intéresse aujourd'hui.
"Nue sur le parvis de mon astronef" déconcerte par son arrangement un peu foutraque mais qui n'a pas trop subit les affres du temps.
La chanson est sortie en 1969 (date à confirmer ). Elle est arrangée par Bernard Estardy (il a aussi arrangé des morceaux pour Nino Ferrer) et accompagnée par l'orchestre de Jacques Danjean (chanteur arrangeur et compositeur de library music entre autre).
Ce qui saute aux oreilles, c'est la masse de sons un peu bizarre qui s'entrechoquent avec un accompagnement assez convenu et sans grande originalité.
A croire que l'adjonction de sons limite concrets ont été rajoutés post prod. Le texte est un peu perché mais contient de nombreux sous-entendus.
Il faut savoir aussi que Julie Saget est une romancière de nouvelles érotiques. Je n'ai pas encore posé une oreille sur l'album dont est tiré de titre.

samedi 17 juin 2017

Chansons à double sens ou presque

Ouvrons un nouvelle catégorie aujourd'hui : la chanson à double sens et donc plus ou moins évocatrice, érotique...enfin ce que vous voulez quoi.

Outre "Les sucette à l'anis" de Gainsbourg qui est l'exemple le plus flagrant, il existe plein de chansons qui parlent plus ou moins ouvertement de sexe. De sexe oui ! mais avec classe.
Pas de chansons paillardes ou vulgaires. Juste classe.

On commence aujourd'hui avec une chanson qui a fait pas mal de remous (enfin dans le milieu des connaisseurs).
Une chanson de 1972 chantée par Ann Sorell, une chanteuse dont l'essentiel de la carrière s'étend sur quelques chansons publiées durant les années 60 et 70.

Chanson oubliée puis ressurgit il y a quelques années grâce à des diggers qui ont reconnu et c'est là un des points forts de la chanson la patte de Jean Claude Vannier aux arrangements de cordes.

En effet, les cordes, au motifs arabisant, ponctuent les entrées de la voix qui, dans un timbre feutré et des soupirs de velours, nous parle de l'amour partagé (en somme l'échangisme).

Pour approfondir le sujet voici un article de libération parlant de la chanson.
Et pour vous faire une idée, voici la chanson :


vendredi 24 février 2017

Je vous ai parlé de Pram ?

Dans la longue liste des groupes qui m'ont personnellement influencé, je passerai outre Pink Floyd car il me faudrait bien plus qu'un seul article.
Non, là je vais vous parler d'un groupe plutôt confidentiel mais néanmoins ayant une très grande importance à mes yeux.
Ce groupe se nomme Pram
Je ne vais pas vous faire toute une biographie de ce groupe, elle existe sur wikipedia.
Ma fois c'est un groupe anglais né à l'aube des années 90 et occupant un créneau un peu bastringue, dans une lignée de groupe influencé notamment par les Raincoats et le punk anglais. Il y avait un esprit un peu Art Brut DIY (toute proportion gardée)
Vers 1994, le groupe étoffe sa palette musicale, notamment avec une influence des musique de film, une pointe d'easy listening tout en gardant un coté bricolo et un peu improvisé.

Cela donne un univers très enfantin mais de l'enfance, on ne garde que la dimension poétique et rêveuse avec une dimension inquiétante. C'est Monstre&Cie mais en pas drôle.
On est pas loin de l'univers Valerie and her weeks of wonder ou bien certain film de la nouvelle vague tchèque (certain pourrait voir Svankmayer ce qui n'est pas totalement faux).
Au fil du temps la musique de Pram devient de plus en plus riche et produite.

Personnellement j'ai connu ce groupe à partir de l'album suivant

On arrive là, à une certaine forme de perfection dans la musique de Pram tout en gardant cet onirisme qui leur est si cher.
Les albums suivants sont tout aussi intéressant mais lorgnant plus clairement dans un univers musique de film des années 60 et même avant

Dans leur dernier album, on retrouve même une chanson dont le contenu fait clairement référence aux films égyptiens des années 50 60

To be continued......

Zoetrope

Je prend le risque d'être redondant mais, pour moi, ce morceau reste un de celui qui m'a le plus touché.
Touché en terme d'esthétique, de production, de composition et de dimension poétique.
Pour rappel, voilà ce qu'est un zoetrope (ou zootrope)

mercredi 22 février 2017

Fifty Foot Hose

Pour fêter mon retour parmi l'élite blogesque, j'ai décidé de vous parler d'un groupe ou plutôt vous faire écouter un groupe psychédélique.
Pendant ma longue absence, j'ai pu satisfaire ma curiosité sur cette période que certains qualifient de période bénie et, dans un sens, ils n'ont pas tort.
Depuis le succès de Tame Impala et de cette flopée de groupe néo-psychédélique, un nombre impressionnant de blogger digger font resurgir des oubliettes nombres de groupes obscurs (ayant publie un unique album ou voir même que quelques titres).
Fort de cet effet de mode, un excellent ouvrage de la non moins excellente maison d'édition Le mot et le reste (je vous conseille de visiter le site ici) a édité un livre qui se nomme "Rock psychédélique" voyage en 150 albums.
En feuilletant ce livre je suis tombé sur un groupe que je ne connaissait pas encore : Fifty foot hose.
La critique de David Rassent m'a interpellé et il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour que j'aille poser une oreille là-dessus.
Je l'ai écouté d'une traite et j'ai été très interloqué par le contenu.
Cela part dans tous les sens (malgré un base blues bien ancrée) et confirme l'idée qu'à cette époque, il y avait une vrai dynamique de recherche.
C'est aussi clairement un album sous influence des psychotropes. Le travers de cette influence serait que d'une part la musique soit trop décousue et cloisonnée et que d'autre part le contenu musical devient grandiloquent et inécoutable.
Il n'en est rien, cela passe tout seul.
Je vous laisse maintenant faire votre avis.
Pour les connaisseurs, vous entendrez une jolie mesure impaire (4+3).


Retour

Après plus de 6 ans de sommeil, je réactive ce blog.
De nouveaux articles viendront d'ici sous peu.
En attendant vous pouvez voir mon autre blog que j'ai crée il y a peu et dont voici l'adresse :
http://em-jeanne-darc-bourgenbresse.over-blog.com/

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Liste des gens encore mieux